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› Savoirs et croyances dans l’orientation stratégiques de l’Etat face à la violence terroriste : l’apport du « code opérationnel » dans les Relations internationales
Savoirs et croyances dans l’orientation stratégiques de l’Etat face à la violence terroriste : l’apport du « code opérationnel » dans les Relations internationales
- Germiyanoglu, Okan (Université Lille 2 – CERAPS)
Abstract
Depuis ces trente dernières années, la France mène une politique contre la violence terroriste qui l’assimile à la criminalité de droit commun. Néanmoins, si cette violence a évolué récemment à travers des « actes de guerre » sur le territoire national depuis 2015, la politique de défense et de sécurité n’en reste pas moins marquée par un travail interministériel permanent et une sectorisation très forte.
Si la France réfléchit ainsi à l’adaptation pratique de sa réaction armée face à la violence et la « ruse » (relative) des terroristes (Holeindre, 2010), l’analyse de ses orientations stratégiques ne doit pas se limiter aux pratiques de sa bureaucratie ou aux intérêts définis à partir de positions professionnelles de ses décideurs (Allison, Zelikow, 1999). Selon nous, la « guerre » contre le terrorisme comme politique publique doit être observée sous l’angle d’un « constructivisme matérialiste » (Lindemann, 2010) incluant le rôle des images, des émotions et des identités.
Nous proposons ainsi de nous intéresser au rôle des images et des croyances chez les élites, ici les diplomates français, chargés entre autres de coordonner la rédaction des Livres Blancs de la défense et de la sécurité. En effet, issus en partie des grands corps de l’Etat comme l’ENA, ils participent à la fabrication des politiques publiques (Jobert, Muller, 1987). Mais ils peuvent concevoir l’action publique en Relations internationales à partir de cartes cognitives simplifiant leur vision du monde et adaptant leurs perceptions en fonction de leurs « croyances préexistantes » à leur entrée en fonction (Jervis, 1976). Nous estimons ainsi que la fabrication des politiques dans la lutte contre le terrorisme dépend de l’influence des croyances que manifestent ces élites, à l’image des travaux d’Alexander L. George sur le « code opérationnel » des décideurs (George, 1969).
Dans cette démarche, nous nous intéresserons à leurs « croyances instrumentales », relatives aux moyens mis en œuvre pour combattre la violence terroriste, en lien avec leurs « croyances philosophiques » qui renvoient aux images qu’ils activent sur les groupes terroristes, à leur propre image de soi, mais aussi à leur vision de l’ordre international recherché.
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