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›  ST 15 | L’Université face au Covid 19: adaptations ou résistances à de nouvelles pratiques universitaires? 

ST 15 | L’Université face au Covid 19: adaptations ou résistances à de nouvelles pratiques universitaires? 

Responsables de la ST : 

  • Christine GUIONNET (Université Rennes 1) – christine.guionnet@univ-rennes1.fr
  • François DEBRAS (Université de Liège) – francois.debras@uliege.be
  • Céline PAROTTE (Université de Liège) – celine.parotte@uliege.be
  • Muriel SACCO (Université libre de Bruxelles) – msacco@ulb.ac.be

Appel à communications : 

Cette section thématique s’intéresse aux difficultés rencontrées et aux pratiques transformées, adaptées ou maintenues touchant à trois missions de l’Université : l’enseignement, la recherche et le service à la collectivité. C’est pourquoi trois axes seront développés dans cet appel :

Quelle a été ma posture de chercheur.e, de Professeur.e, d’étudiant.e au sein d’une société en crise, et d’une société post-crise ? Il s’agit de questionner l’engagement du chercheur, du Professeur (Callon 1999, Thoreau 2013) durant cette période sur l’enseignement, la recherche ou le service à la collectivité. Quels rôles ont-ils joué sur la scène médiatique ? Comment communiquer de manière scientifique en période de crise, sur quels sujets? Faut-il communiquer ou au contraire, faut-il envisager une « cure de silence » (Lachenal 2020)? Quels types de méthodes d’enseignement, quels types de support donné ou reçu est à privilégier pour mes étudiants dans ce type de situation inédite, selon quels supports ? Le changement de support n’est pas neutre, il produit des effets de traduction (Callon 1986 ; Callon, Lascoumes et Barthe 2001). Le tout numérique doit-il devenir pérenne ? Les canaux numériques sont ainsi susceptibles de produire de nouvelles façons de représenter les phénomènes sociaux et politiques (Ollion et Boelaert, 2015 ; Courmont, 2018). Comment mes pratiques de recherche se sont-elles trouvées modifiées en période de crise ? Pourquoi ? La production de savoirs scientifiques, son contexte, ses limites sont particulièrement intéressants à décortiquer également. Il s’agit de questionner la manière dont on collecte des données en période de crise, en « terrain miné » (Albera 2011). Mais aussi d’analyser ce que, finalement, les difficultés rencontrées peuvent nous dire sur nos terrains, nos objets, nos méthodes.

Plus particulièrement, nous invitons chaque soumissionnaire à identifier les difficultés rencontrées, à questionner les pratiques universitaires en période de crise et de post-crise et à s’interroger sur les effets à court terme et moyen terme sur l’objet de recherche, d’enseignement ou de service à la collectivité choisi ainsi que sur la manière de travailler. Le/la soumissionnaire est également invité à inclure, s’il le désire, une perspective selon le genre, l’appartenance statutaire ou disciplinaire et une dimension comparative internationale.