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Souveraineté(s), souverainisme(s) : vers de nouvelles dynamiques (post)nationales ?
Organisateurs
- Claisse, Frédéric (ULg)
- Fabri, Eric (ULB)
- Pitseys, John (CRISP)
Abstract
Fermeture des frontières en réponse à la crise migratoire en Europe, opposition au traité de libre-échange transatlantique, dénonciation du renforcement du Pacte de stabilité et de croissance à travers le « Six-Pack » : alors que se réduisent les marges de manœuvre des États en matière de politique budgétaire et de régulation économique, la souveraineté et les revendications souverainistes – voire protectionnistes, si l’on pense aux promesses de campagne du candidat républicain à la présidence américaine Donald Trump –, semblent avoir retrouvé une place centrale dans le débat politique. S’ils reposent, a minima, sur un principe de clôture des communautés politiques (M. Walzer), ces discours ne s’accompagnent cependant pas nécessairement d’un glissement identitaire, même quand ils mobilisent le sentiment d’appartenance à la nation. Ainsi, l’appel à la « fierté collective » des citoyens et au « patriotisme économique » des investisseurs par P. Magnette, comme la promotion d’un « nationalisme wallon » par son prédécesseur R. Demotte à la tête de la Wallonie, revêtent avant tout une fonction instrumentale, renvoyant à une expérience vécue sur le mode du « nationalisme banal » (M. Billig), sans référence à aucun substrat ethnique ni volonté de faire coïncider nation et État.
Les débats auxquels nous assistons aujourd’hui, tant au niveau belge qu’européen et international, permettent-ils de sortir des oppositions qui ont structuré la théorie politique ces vingt dernières années, entre souverainisme et fédéralisme (post-national), nationalisme et cosmopolitisme, communautarisme et universalisme ? Dans quelle mesure les souverainismes contemporains se démarquent-ils réellement des arguments qui ont réactualisé la question du nationalisme – « national-républicanisme » (dans le champ intellectuel français), nationalisme « libéral » (N. MacCormick, D. Miller) ou « civique » (dans les termes du débat britannique) ? Bien que la Belgique, passée en quelques mois du statut de prototype d’État post-national à celui de « failed State » pour avoir failli à ses missions régaliennes de sécurité, fournisse un terrain d’observation privilégié pour ces questions, les contributions à cette section thématique s’attacheront, quel que soit le niveau de pouvoir envisagé, à interroger ces recompositions et leurs effets dans une perspective de théorie politique.
Programme
Panel A – Lundi 3 avril, 10h-12h30 – 24 (bât.D – 2e étage)
Président: Frédéric Claisse
- Deleixhe, Martin – La dynamique postnationale européenne au prisme de la phénoménologie de l’étranger de Waldenfels
- Fabri, Eric – Souveraineté et propriété : réflexions autour du concept de maîtrise
- Pitseys, John – L’entreprise et la souveraineté
Panel B – Lundi 3 avril, 14h-16h30 – 24 (bât.D – 2e étage)
Président: Eric Fabri
- Claisse, Frédéric – Le patriotisme économique : nationalisme banal et communauté imaginaire
- Bouderbala, Lyess – La guerre civile. Vers une redéfinition de la souveraineté
- Delerue, Benoît – Entre traditions politico-culturelles et renouveau de la pensée anti-fédéraliste au Canada et aux États-Unis : les souverainetés résiduelles des États fédérés nord-américains à l’épreuve de la régionalisation
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