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› « Faut qu’on se parle » : tentative de démocratie participative innovante face à un blocage de la représentation
« Faut qu’on se parle » : tentative de démocratie participative innovante face à un blocage de la représentation
- Tremblay-Pepin, Simon (Université Saint-Paul, Ottawa)
Abstract
En septembre 2016, à Montréal, un groupe de cinq citoyens et citoyennes engagés lancent l’initiative « Faut qu’on se parle » une tournée du Québec qui visait à raviver la discussion démocratique. Faisant le constat que « le Québec n’arrive plus à avancer » (Nadeau-Dubois, 2016) les participants souhaitaient aller chercher de nouvelles propositions citoyennes pour débloquer la situation politique. Cette tournée comprend dix consultations publiques dans les principales régions du Québec et la possibilité pour la population d’organiser chez soi une rencontre politique avec un ou une des initiateurs de la tournée. Dès le lancement de la campagne la publication d’un ouvrage synthèse en début d’année 2017 est annoncé. Comprenant un aspect technologique innovant et bénéficiant d’une importante résonnance médiatique dans l’espace public, cette initiative a reçu son lot de louanges et de critiques.
Partie prenante de l’organisation de cette campagne, Simon Tremblay-Pepin proposera les premier résultats d’un processus de recherche-action (Coenen, 2001; Morrissette, 2013). En effet, comme la tournée se sera terminée quelques mois avant la tenue de la conférence, on y présentera les premiers résultats de recherche. Ceux-ci seront basés sur de l’observation participante, des entrevues avec les principaux acteurs et organisateurs de l’initiative, l’analyses des données rassemblées par les outils technologiques mis en place et l’analyse de la couverture de presse. Cette présentation a pour but de vérifier s’il est possible de faire émerger de nouvelles idées politiques à travers un tel processus de consultation. S’agit-il d’une innovation sociale qui permette une transformation sociale? (Klein et al., 2016) Ce processus offre-t-il d’autres bénéfices outre ces potentielles nouvelles idées? En comparaison avec d’autres tentatives similaires ayant eu lieu au Québec, cette nouvelle initiative parvient-elle à des résultats différents et, si oui, pourquoi?
On abordera aussi une réflexion méthodologique sous-jacente à cette démarche : comment évalue-t-on les processus démocratiques ? Leur succès se mesurent-ils seulement au résultats (si oui, lesquels ?) ou des éléments processuels (inclusion, transformation des milieux, organisation politique, diffusion de messages) doivent-ils aussi être tenus en compte et, si oui, dans quelle mesure ?
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