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La réaction des citoyens comme forme d’Eco-démocratie : l’exemple de deux espaces camerounais de discussion en ligne
- Njutapwoui, Aboubakar Sidi (Université de Yaoundé II – Cameroun)
Abstract
L’idée d’une démocratie participative impulsée dans les réseaux sociaux est devenue une réalité en marche au Cameroun. De plus en plus, les citoyens investissent le cyberespace pour promouvoir une culture démocratique novatrice. Cette proposition de communication se situe dans l’actualité des processus de réappropriation démocratique dans des contextes où la parole citoyenne est encore sous le contrôle coercitif du pouvoir étatique. Et si le postulat de départ est de reconnaître que les commentaires en ligne posent avant tout un ensemble de problèmes d’ordre éthique, notre réflexion ambitionne de dépasser cette conception négative pour leur opposer une vision plus respectueuse des interactions discursives. Du coup, la thématique privilégiée nous permet d’introduire l’idée d’éco-démocratie pour analyser la réaction des citoyens face aux innovations démocratiques induites par le développement du web social. Cela dit, en quoi le concept d’éco-démocratie constitue-t-il un paradigme structurant dans l’évolution des échanges virtuels sur des questions et préoccupations démocratiques ? Pour y répondre, l’analyse sera fondée sur un corpus constitué des commentaires triés à partir de deux espaces camerounais de discussion en ligne à savoir Le Cameroun C’est Le Cameroun et Débat sur l’actualité camerounaise. Les commentaires retenus concerneront les actualités de la seule année 2016.
Le cadre théorique de cette proposition emprunte à la notion « d’éco-mobilité » (Brès et Mariolle, 2013), expérience qui permet par exemple aux individus d’être interconnectés et de partager des connaissances dans le monde tout en restant sédentaires. Dans une logique d’emprunt notionnel, l’éco-démocratie implique de notre point de vue la mise en branle de la notion de contribution délibérative, par laquelle les auxiliaires et les ressources technologiques s’inscrivent au cœur de multiples médiations qui affectent les nouvelles formes d’interactions bénéfiques pour les citoyens. Parlant du cadre méthodologique, l’observation participante et l’analyse de contenu qualitative permettront de trier et de compiler les publications, en fonction de leur lien avec le registre et les sujets démocratiques.
En bref, nous verrons concrètement comment l’univers de la toile permet aux citoyens de promouvoir une démocratie réticulaire, plus moderne, avec des stratégies d’innovations repérables qui sédimentent un esprit démocratique « propre », disons « écologique ».
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