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› Énonciation ou instrumentation des politiques publiques au Cameroun ? L’encastrement de la feuille dans la pratique administrative
Énonciation ou instrumentation des politiques publiques au Cameroun ? L’encastrement de la feuille dans la pratique administrative
- Tchingankong Yanou, Moïse (Université de Yaoundé II)
Abstract
Le 22 novembre 2004 lors de sa Communication spéciale en Conseil de ministres, le président de la République, Paul Biya, importe dans le vocabulaire étatique la « feuille de route ». Il ne s’agit alors à cet instant que d’un discours autour d’une mesure présentée comme solution pour traduire dans les faits le nouveau programme politique sur lequel il vient d’être élu : « Le Cameroun des Grandes ambitions ». Mais le ton du message qui vise à instituer les feuilles de route comme nouvel instrument de pilotage de l’action au sommet de l’Etat engendre la propagation de l’instrument au sein des administrations publiques du fait de la manifestation d’une volonté de le mettre en œuvre. Si ce processus d’appropriation institutionnelle est marqué par des crises de légitimité et de pouvoir, il porte en lui les dynamiques nourricière de l’encrage du débat au sein de la société. Derrière ces activités discursives qui émergent autour des feuilles de route comme style nouveau de travail des départements ministériels se jouent certes le positionnement des acteurs étatiques et sociaux mais davantage les changements dans les modalités de travail gouvernemental. Celle-ci apparait comme l’énoncé qui rend compte de l’ensemble du processus plus vaste de mise et de remise en forme continuel, au sein des espaces institutionnels et non institutionnels de gouvernement, du sens de l’action publique au Cameroun.
La compréhension la « feuille de route » comme instrument est indissociable de la maîtrise du discours qui le met en public et l’impose ce qui place sans aucun doute les protagonistes en situation d’instrumentation. L’approche d’analyse symbiotique qui est opérée par l’association entre approches discursives et approches néo-institutionnelles est informée par la pratique de l’Etat en action au Cameroun. Ce point de départ relativiste se veut néanmoins conforme aux logiques universalistes. Du coup, la frontière entre instrument et énoncé dans l’analyse de l’action publique est improbable.
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