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› La « normalisation » de l’influence des partis de la droite radicale populiste en Bulgarie depuis 2009
La « normalisation » de l’influence des partis de la droite radicale populiste en Bulgarie depuis 2009
- Gueorguieva, Petia (NBU (Нов български университет))
Abstract
La communication se propose d’analyser les stratégies et les positions des partis démocratiques établis en Bulgarie vis-à-vis des multiples formations de la droite radicale populiste. La question principale porte sur la voie de l’institutionnalisation et de la « normalisation » parlementaire, au niveau gouvernemental et dans le système de partis des acteurs de la droite radicale populiste depuis le premier gouvernement du parti Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (2009-2013) jusqu’ à nos jours.
La trajectoire ascendante des partis de la droite radicale populiste en Bulgare, acteurs aux poids électoral modeste, leur a permis en moins de dix ans de se « normaliser » et de s’institutionnaliser dans le système de partis et politique non sans la tolérance et la permission de la part des partis démocratiques établis. A nos jours, les acteurs de la droite radicale populiste sont devenus des acteurs non négligeables de la formations des majorités parlementaires et/ ou gouvernementales. Depuis 2009 il n’existe pas de majorité parlementaire ou gouvernementale qui n’inclut pas, et, par conséquent, qui ne tient pas compte des formations de la droite radicale populiste (que ce soit le parti extrême Ataka ou la coalition Front patriotique qui regroupe deux autres formatons populistes de droite : le Front national du sauvetage de la Bulgarie et l’Organisation interne révolutionnaire macédonienne (VMRO). Cas Mudde développa les analyses de la place des partis de la droite radicale populiste comme étant « pathological normalcy » des régimes démocratiques (Mude : 2010) Dans les nouvelles démocraties postcommunistes, ces partis se font de plus en plus importants. En Bulgarie, aux côtés des partis établis faibles, impopulaires, de l’effondrement d’un centre libéral et des formations européennes progressistes, cette niche de partis « colonise » et s’impose là où les autres perdent de légitimité aux yeux des électeurs et d’influence de représentation politique. Leur importance ne serait pas possible sans le positionnement adopté des partis établis. Il n’existe pas en Bulgarie de stratégie de « cordon sanitaire » tant de la part d’une droite démocratique que de la part d’une gauche démocratique vis-à-vis de la droite radicale populiste et leur tolérance et permissivité à l’égard des acteurs xénophobes et autoritaires a fait l’objet de nombreuses analyses (Minkenberg : 2011 ; Ghodsee : 2008; Ishiyama: 2009). Qui plus est, certaines des partis établis non seulement acceptent des alliances et des accords avec la droite radicale populiste mais adoptent aussi de leurs discours et des propositions politiques.
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