{{'POUR_AMELIORER_VOTRE_EXPERIENCE' | translate}}. {{'EN_SAVOIR_PLUS' | translate}} ›
›
État social, droit du travail et relations professionnelles : quelles reconfigurations en Europe ?› Représenter les entreprises sociales dans les relations interprofessionnelles. Vers une reconfiguration des instances de concertation sociale ?
Représenter les entreprises sociales dans les relations interprofessionnelles. Vers une reconfiguration des instances de concertation sociale ?
- Guisset, Anne (Université St Louis)
Abstract
Les transformations socio-économiques ayant impacté l’État social ces dernières décennies ont parallèlement contribué au développement des entreprises sociales. Celles-ci fonctionnent selon un modèle économique alternatif au modèle capitaliste classique, leur permettant de combiner finalités économique et sociale et de développer des dynamiques participatives dans la gestion de l’entreprise. La croissance de l’emploi au sein de ce type d’entreprises[1] en Europe amène les autorités publiques des différents niveaux de pouvoir compétents à leur octroyer une place à part entière dans leurs stratégies de développement économique et de lutte contre le chômage.
Cependant, un fossé persiste entre la promotion des entreprises sociales par les autorités publiques et leur reconnaissance politique aux côtés des acteurs socio-économiques traditionnels, les interlocuteurs sociaux. Les fédérations d’entreprises sociales en Belgique et au niveau de l’Union européenne sont en effet représentées de manière marginale au sein des instances de dialogue social.
Face à cette situation, les caractéristiques des entreprises sociales et de l’économie sociale en général constituent une première catégorie de facteurs explicatifs. Je propose de centrer cette communication sur une seconde catégorie de facteurs explicatifs potentiels, à savoir les considérations des autorités publiques et des interlocuteurs sociaux quant à l’hypothèse d’inclure les représentants des entreprises sociales dans les instances de dialogue social.
Pour nourrir cette analyse, je me baserai sur des entretiens semi-directifs réalisés auprès de représentants des interlocuteurs sociaux et des autorités publiques (fonctionnaires dans les conseils économiques et sociaux, membres des cabinets ministériels compétents) en Wallonie et dans la Région de Bruxelles-Capitale. Le niveau régional belge constitue en effet un terrain pertinent puisque d’une part, les conseils économiques et sociaux régionaux sont amenés à dégager des positions entre interlocuteurs sociaux sur un nombre croissant de thématiques (dont l’économie sociale) en raison des transferts de compétences, et d’autre part, les fédérations représentant les intérêts de l’économie sociale sont organisées et actives au niveau régional.
[1] Baromètre des Entreprises sociales en Belgique, Edition 2015, HEC-Ulg, p. 29. ; European Commission, Directorate-General for Employment, Social Affairs and Inclusion (2016): Social Enterprises and their eco-systems: developments in Europe. Authors: Carlo Borzaga and Giulia Galera, p. 42.
- ACCUEIL
- L’ABSP
- Groupes de travail
- Règlement organisant l’activité des groupes de travail
- Action publique
- Démocratie
- Elections, partis & opinion publique
- Europe
- Fédéralismes, régionalismes & décentralisations
- Genre & politique
- Mémoire et Politique
- Méthodes de recherche
- Migration, diversité culturelle et politique
- Questions sociales – Conflits sociaux
- REGIMEN
- Sociologie politique internationale
- Théorie politique
- PUBLICATIONS
- PRIX & SOUTIEN
- Événements
- EDT SCIENCE PO
- Contact