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L’ABSP› Gerstnerova A., « Temps de crise et vie associative Migrants de l’Afrique subsaharienne et des Balkans au Luxembourg » (ST 8)
Gerstnerova A., « Temps de crise et vie associative Migrants de l’Afrique subsaharienne et des Balkans au Luxembourg » (ST 8)
Gerstnerova A., « Temps de crise et vie associative Migrants de l’Afrique subsaharienne et des Balkans au Luxembourg » (ST 8)
Andrea Gerstnerova (Centre d’étude et de formation interculturelles et sociales, Luxembourg)
La migration internationale est un phénomène continu et omniprésent qui, sous l’influence des changements socio-économiques et démographiques, acquiert de nouvelles dimensions et formes (Siskova, 2001). Tandis que les réseaux familiaux orientent, dans la plupart des cas, les flux migratoires, les réseaux communautaires ouvrent la porte à la vie socio-économique dans le pays d’accueil. Selon Bosswick et Heckmann (2006), « les réseaux communautaires facilitent l’accès des migrants aux informations nécessaires à leur intégration dans la société et sur le marché du travail ». Selon Jacobs et Mertz (2010), « Dans leurs langues maternelles, les migrants prennent connaissance du fonctionnement de leur nouveau milieu de vie ». C’est, en effet, « par leur intermédiaire que des normes se créent, se reproduisent et se perpétuent dans le pays d’accueil. Les réseaux communautaires s’avèrent par conséquent indispensables à la socialisation des nouveaux immigrants au sein de leur communauté ethnique » (Froy et Giguère, 2007).
Dans le cadre d’une recherche postdoctorale, soutenue par le Fonds National de la Recherche, Luxembourg et le Programme Marie Curie de la Commission européenne (FP7-COFUND)1, j’analyse les effets de la crise économique (2008-2013) sur les activités de solidarité internationale et d’intégration que suggèrent des associations de migrants situées au Grand- Duché de Luxembourg, en République tchèque et en Belgique. Une attention particulière est accordée aux politiques d’intégration des pays d’accueil, en particulier au niveau local, qui considèrent ou non les associations de migrants comme des partenaires à part entière dans la lutte contre les répercussions de la crise financière sur les populations immigrées. Les communautés immigrées envisagées sont originaires de l’Afrique subsaharienne et des Balkans. Par « Afrique subsaharienne », il faut entendre l’ensemble des pays africains situés au sud du Sahara. Dans le cadre de cette étude, les « Balkans » correspondent à l’ensemble des pays de la péninsule au sud-est de l’Europe, à l’exception des pays membres de l’UE et de la Turquie, soit : l’Albanie et certaines Républiques issues de l’Ancienne Yougoslavie (Macédoine, Kosovo, Serbie, Monténégro, Bosnie). La recherche, se base sur l’analyse de 331 entretiens, exécutés, entre décembre 2011 et juin 2013, au sein d’administrations locales et régionales, d’instituts de recherche, d’organisations non gouvernementales et d’associations de migrants2. Cet ensemble comprend également de nombreux travailleurs immigrés qu’ils soient membres ou non d’associations.
Section thématique 8 : Immigration dans la crise ou crise de l’immigration ?
Session 2 : jeudi 10 avril 2014, 14h00-16h30
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