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L’ABSP› ST 3 : Crise des partis, crise de la démocratie ?
ST 3 : Crise des partis, crise de la démocratie ?
ST 3 : Crise des partis, crise de la démocratie ?
Organisateurs :
– Pierre Baudewyns, Université catholique de Louvain, Pierre.Baudewyns@uclouvain.be
– Jérémy Dodeigne, Université de Liège, j.dodeigne@ulg.ac.be
– Emilie Van Haute, Université libre de Bruxelles, evhaute@ulb.ac.be
Section thématique soutenue par le groupe de travail Elections, Partis, et Opinion Publique
Crise des partis, crise de la démocratie ?
La notion de crise est fortement mobilisée dans la littérature sur les partis, l’opinion publique, et les élections. Omniprésente, cette rhétorique de la crise et du déclin (Reiter 1989) suscite de nombreux débats.
Sur le plan empirique, de nombreux indicateurs ont été développés afin de mesurer et appréhender le phénomène : déclin de l’identification partisane (Dalton &Wattenberg 2000), hausse de l’abstention électorale (Blais 2000), vote protestataire et émergence de nouveaux partis (Poguntke 1996), déclin des effectifs d’adhésion (Mair & van Biezen 2001 ; Van Biezen, Mair &Poguntke 2011 ; van Haute 2011), crise de légitimité et de représentation (Mair 2009 ; Saward 2010 ; Norris 2011), crise de confiance des citoyens dans les institutions publiques (Hooghe & Marien 2012), ou encore crise des partis politiques dans leur capacité à exercer leur fonction de lien entre citoyens et État (Webb 2002).
Sur le plan théorique, il est nécessaire de distinguer crise objective, crise perçue, et crise instrumentalisée. De manière transversale, se pencher sur la notion de crise implique une réflexion sur le référent temporel : le concept renvoie à une période qui doit se comprendre en opposition à une période de non-crise, et donc à un idéal de normalité.
Pour aborder cette question, le Groupe de travail EPOP (Elections, Partis, et Opinion Publique) souhaite s’intéresser à la fois aux symptômes de cette crise (perçue ou effective) des partis et de la représentation, et à ses conséquences.Dès lors, nous proposons d’organiser la réflexion autour de deux axes centraux : les conséquences institutionnelles pour les démocraties, et les conséquences organisationnelles pour les partis politiques.
Au niveau institutionnel, de nombreuses réformes ont vu le jour au sein des démocraties représentatives : introduction de nouveaux mécanismes de démocratie directe, réformes constitutionnelles, réformes des modes de scrutin. Dès lors, une première session s’intéressera à l’ampleur et à la direction de ces changements institutionnels, mais aussi à leur origine, et au processus d’élaboration et de mise en œuvre des réformes et au rôle des partis politiques et de l’opinion publique dans ces processus. Au niveau des partis politiques, les réformes organisationnelles de ces dernières décennies semblent aller dans deux directions. D’une part, les partis politiques développeraient des alternatives fonctionnelles à l’adhésion (diversification des liens entre citoyens et partis) ; d’autre part, ils auraient progressivement adopté des changements de règles internes en faveur de procédures plus démocratiques (par exemple en matière de sélection des candidats et leaders, élaboration du programme, etc.) afin de faire apparaître comme plus attractifs (Scarrow 1996 ; Cross & Katz 2013). Dès lors, cette session s’intéresse à l’ampleur des changements internes aux partis, mais aussi aux processus qui les ont portés et à leur implication sur l’équilibre des partis en tant qu’organisations.
La notion de crise est fortement mobilisée dans la littérature sur les partis, l’opinion publique, et les élections.De nombreux indicateurs ont été développés afin de mesurer et d’appréhender ce processus, comme par exemple le déclin de l’identification partisane, la hausse de l’abstention électorale, le vote protestataire et l’émergence de nouveaux partis, le déclin des effectifs d’adhésion, la crise de légitimité et de représentation, crise de confiance des citoyens dans les institutions publiquesou encore crise des partis politiques dans leur capacité à exercer leur fonction de lien entre citoyens et État.
Pour aborder cette question, le Groupe de travail EPOP (Elections, Partis, et Opinion Publique) souhaite s’intéresser à la fois aux symptômes de cette crise (perçue ou effective) des partis et de la représentation, et à ses conséquences.Nous proposons d’organiser la réflexion autour de deux axes principaux : institutionnel et organisationnel. Ces deux axes feront chacun l’objet d’une session.
Au niveau institutionnel, de nombreuses réformes ont vu le jour au sein des démocraties représentatives : introduction de nouveaux mécanismes de démocratie directe, réformes constitutionnelles, réformes des modes de scrutin.Il s’agira de s’intéresser à l’ampleur et à la direction de ces changements institutionnels, mais aussi à leur origine, et au processus d’élaboration et de mise en œuvre des réformes et au rôle des partis politiques et de l’opinion publique dans ces processus.
Au niveau des partis politiques, les réformes organisationnelles de ces dernières décennies semblent aller dans deux directions. D’une part, les partis politiques développeraient des alternatives fonctionnelles à l’adhésion (diversification des liens entre citoyens et partis) ; d’autre part, ils auraient progressivement adopté des changements de règles internes en faveur de procédures plus démocratiques (par exemple en matière de sélection des candidats et leaders, élaboration du programme, etc.) afin de faire apparaître comme plus attractifs (Scarrow 1996 ; Cross & Katz 2013). Dès lors, cette session s’intéresse à l’ampleur des changements internes aux partis, mais aussi aux processus qui les ont portés et à leur implication sur l’équilibre des partis en tant qu’organisations.
Intervenants:
Session 1 : jeudi 10 avril 2014, 14h00-16h30, salle Philo 1, bâtiment A1, 2e étage
– Walter Francisco Nique Franz, « Nouveau parti, quelle organisation ? Sociologie d’un parti émergeant dans l’Argentine post-2001 »
– Corinne Delmas, « L’externationalisation de l’expertise partisane. L’exemple du sport au Parti socialiste en France »
– Marie-Catherine Wavreille, « Quelle place pour les partis dans les mécanismes de démocratie directe ? »
Session 2 : vendredi 11 avril 2014, 13h30-16h00, salle Philo 1, bâtiment A1, 2e étage
– Thierry Dominici, « Crise de la représentation européenne et partis populistes. Approche comparée »
– Sandrina Antunes, « The nationalist vote in times of economic crisis : when economic »
– Marie-Pierre Wynands, « Le déclin de la démocratie chrétienne en France. Eléments de réflexion sur quelques causes de la « crise » des partis centristes »
– Julien Fretel et Rémi Lefebvre, « Partis politiques en crise ou crise de la partisanologie ? Réflexions sur les impensés du recours à l’idée de crise dans l’analyse des partis politiques »
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