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L’ABSP› ST 18 : La notion de crise à la lumière des relations Nord/Sud. L’action publique face aux conflits armés et aux États « fragiles »
ST 18 : La notion de crise à la lumière des relations Nord/Sud. L’action publique face aux conflits armés et aux États « fragiles »
ST 18 : La notion de crise à la lumière des relations Nord/Sud. L’action publique face aux conflits armés et aux États « fragiles »
Organisateurs :
– Emmanuel Klimis, Université Saint Louis, klimis@fusl.ac.be
– Bob Kabamba, Université de Liège, Bob.Kabamba@ulg.ac.be
La notion de crise à la lumière des relations Nord/Sud. L’action publique face aux conflits armés et aux États « fragiles »
La présente section thématique s’intéresse à la notion de crise telle qu’entendue dans les relations internationales, et en particulier dans les relations Nord/Sud, c’est à dire comme une notion proche du conflit armé. Dans ce cadre, s’interroger sur les politiques de crises, c’est se pencher sur les réponses internationales apportées par le « Peacebuilding » et le « Statebuilding » au défi posé au modèle mondial de paix libérale par la fragilité des États sortant de conflit, ou près d’y (re)plonger. Il s’agit donc de se pencher sur la manière dont les acteurs institutionnels dominant la scène internationale (organisations internationales, États bailleurs de fonds d’aide publique au développement, etc.) modélisent la réponse qu’ils apportent au problème qu’ils identifient sous le label de fragilité des Etats du Sud. Cette réponse mobilise à la fois un registre d’ordre politique (touchant aux enjeux de la fragilité des Etats sur le plan de la sécurité internationale), et un registre d’ordre technique (touchant aux enjeux économiques de la fragilité des Etats sur le plan de l’efficacité des dépenses d’aide publique au développement).
Lors du congrès, un premier panel, consacré aux perspectives du « Nord », réunira d’abord une première série de communications, relatives à l’un ou l’autre de ces registres technique et politique, et plus particulièrement celles ciblant les relations entre les deux, seront les bienvenues dans cette section thématique.Cette relation duale entre les dimensions politiques et techniques des politiques internationales de gestion de crise laisse également une large place aux communications qui souhaiteraient interroger le parallèle qui semble pouvoir être tiré entre les politiques d’austérité préconisées dans les pays du Sud de l’Europe aujourd’hui, Grèce en tête, et les politiques macro économiques dites d’ajustement structurels mises en œuvre dans les pays du Sud dont bon nombre se retrouvent aujourd’hui qualifiés d’États faillis ou fragiles.
Toujours dans une perspective « Nord » mais en rétrécissant la focale, une seconde série de communications porterait sur la forme prise ponctuellement par certaines initiatives de réponses internationales à la fragilité des États. Soit en s’interrogeant sur la cible de l’intervention internationale (politiques d’« appui institutionnel », aide à la décentralisation territoriale, appui aux acteurs non gouvernementaux locaux, etc.), soit en s’intéressant au secteur de politique publique ciblé par l’intervention (la justice, notamment dans ses dimensions dites transitionnelles ; le « secteur de la sécurité » regroupant entre autres l’armée et la police, mais aussi leurs instances de contrôle démocratique ; etc.). En particulier, il s’agirait de déterminer le modèle spécifique d’État idéal-typique qui peut se déduire de la forme de ces différentes interventions. Alternativement, lorsque des interventions internationales prennent une forme déjà familière mais dont l’histoire peine à montrer les effets positifs, il s’agira de s’interroger sur les motivations qui sous-tendent l’intervention, et de questionner l’hypothèse émise par David Chandler de l’essor d’une politique étrangère éthique purement formelle qui privilégierait la rhétorique à la responsabilité.
Un second panel réunira les communications portant sur les perspectives du « Sud » face à ce modèle international de gestion des crises ; quelles formes l’action publique peut-elle prendre dans un État sortant d’un conflit violent et aux prises à la fois aux défis posés par ses propres dynamiques de réconciliation nationale et de reconstruction, et à ceux posés par les exigences spécifiques des interlocuteurs étrangers dont il dépend en matière d’aide publique au développement et d’insertion dans les relations internationales ? Alternativement, quelles sont les conséquences pratiques, dans les États qui en sont les destinataires, des politiques d’intervention internationales mises en place pour en réponse aux situations de conflit et de « fragilité » ?
Intervenants:
Session 1 : jeudi 10 avril 2014, 14h00-16h30, salle Petit Physique, bâtiment A1, 2e étage
– Nina Wilen, « Tintin is no longer in the Congo – A Transformative Analysis of Belgian Defence Policies in Central Africa »
– Gilles Biaumet, « La gouvernance du policing dans les Etats sortant de conflit »
– Sidney Leclercq, « La promotion internationale de la justice transitionnelle à l’épreuve du cas burundais : « peu importe l’ivresse, pourvu qu’on ait le flacon » »
– Zacharie Baenda et Alexis Bemba, « La brigade d’intervention de la MONUSCO et le Peacebuilding »
Session 2 : vendredi 11 avril 2014, 13h30-16h00, salle Petit Physique, bâtiment A1, 2e étage
– Julien Nimubona, « De la négociation d’une dépendance moins humiliante : le cas du Burundi »
– Jacques Djoli, « La réforme du secteur de sécurité en RD Congo ; illusions et désillusions de dix ans d’une coopération multilatérale dite prioritaire »
– Mathias Eric Owona Nguini, « La résolution des crises de souveraineté dans les pays d’Afrique centrale à l’épreuve du modèle international de gestion globale-libérale des conflits »
– Seydina Ousmane Zina, « Crise en Côte d’Ivoire et échec des thérapies proposées »
– Kamal Bayramzadeh K., « Les Etats fragiles à l’épreuve du terrorisme international »
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