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L’ABSP› Benyahya M. et Bouachik A., « La spécificité de l’expérience marocaine en matière de gestion de la crise politique à la lumière du printemps arabe » (ST 17)
Benyahya M. et Bouachik A., « La spécificité de l’expérience marocaine en matière de gestion de la crise politique à la lumière du printemps arabe » (ST 17)
Benyahya M. et Bouachik A., « La spécificité de l’expérience marocaine en matière de gestion de la crise politique à la lumière du printemps arabe » (ST 17)
Mohammed Benyahya (Université Mohammed V de Rabat, Maroc)
Ahmed Bouachik (Université Mohammed V de Rabat, Maroc)
En février 2011 et dans la mouvance du « Printemps arabe », une vague de contestations politiques et sociales est menée par le « Mouvement du 20 février » initié par des jeunes qui stigmatisaient des proches du Roi, dénonçaient la corruption du système et revendiquaient des réformes en matière d’accès à la justice sociale, à l’éducation, au travail, à la dignité et à la liberté.
Devant l’ampleur du phénomène et à titre d’anticipation, le Roi prononce le 9 mars 2011 un important discours dans lequel , s’appuyant notamment sur le projet de régionalisation avancée, il annonce une réforme constitutionnelle substantielle visant un rééquilibrage des pouvoirs dont il détaille les principaux axes et pour la réalisation de laquelle il appelle à une démarche démocratique, inclusive et transparente.
Une Commission consultative de la révision de la Constitution dont la présidence est confiée à un ancien membre du Conseil constitutionnel est instituée ainsi qu’un Mécanisme politique de suivi et d’échange de points de vue sur la révision de la Constitution, composé de représentants des différents partis politiques.
Sur la base des travaux des commissions susvisées, un projet de nouvelle Constitution est mis au point et soumis à référendum. La nouvelle Constitution a été ainsi adoptée et promulguée et s’ensuivront des élections législatives ayant amené au gouvernement un parti d’obédience islamique.
Avec cette nouvelle Constitution, le pouvoir a pu façonner un modèle de réforme dans le cadre de la stabilité et la continuité, loin des expressions de violence, voire d’anarchie, observées dans les pays touchés par le Printemps arabe.
Toutefois, les acteurs du Mouvement du 20 février ainsi que certains partis politiques d’extrême gauche estiment que la nouvelle Constitution en préservant de nombreuses prérogatives au Roi, consacre une véritable monarchie exécutive.
Le processus de stabilisation politique et de maîtrise n’est pas encore achevé et ce, dans la mesure où d’une part, de nombreux textes d’application de la nouvelle Constitution(Lois organiques) ne sont pas encore promulgués et d’autre part se profile des manifestations de déception à l’égard du nouveau gouvernement qui n’arrive pas encore à mettre en œuvre les avancées politiques et institutionnelles dégagées par la nouvelle loi fondamentale.
Section thématique 17 : Crises politiques et champ littéraire
Session 1 : Le « printemps arabe » comme conséquence et manifestation de la crise du politique dans les pays arabes, jeudi 10 avril 2014, 14h00-16h30
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