Pourquoi publier durant la thèse ? « Publish or perish » ?

Thématique

Rédiger une dissertation originale issue d’une recherche de nature doctorale représente déjà en soi un fameux défi intellectuel et pratique, surtout par rapport aux contraintes de temps liées aux cadres professionnels dans lesquels la thèse est accomplie (mandat mixte enseignement-recherche d’assistant, mandat de pure recherche FNRS ou ARC, contrats de recherche ne portant que partiellement sur le domaine de recherche doctorale, travail professionnel non lié à la recherche doctorale, etc.).

Et pourtant, il est habituel d’attendre des doctorants qu’en marge de leur recherche doctorale, ils publient. Plus encore, qu’ils publient un nombre minimal d’articles ou de parties d’ouvrages collectifs, de façon privilégiée dans certaines revues ou chez certains éditeurs, en ne se limitant pas au marché belge francophone, ni à la langue française, etc.

Peut-on lister de manière un tant soit peu systématique ces critères implicites d’évaluation d’une « bonne activité de publication d’un doctorant » ? Et à quels genres de motivations ces critères répondent-ils ? Tels sont les deux questions principales autour desquelles s’organiseront les échanges de cette 1ère partie de l’activité.

Déroulement de la séance :

– Olivier Paye (FUSL) (25’) Critères et raisons de l’exigence que les doctorants publient pendant leur thèse
– le point de vue de jeunes docteurs (ou doctorants en fin de thèse) : Jean-Benoit Pilet (ULB) et Ramona Coman (ULB) (20’)
– Débat/discussion ouvert avec les participants (25’)