{{'POUR_AMELIORER_VOTRE_EXPERIENCE' | translate}}. {{'EN_SAVOIR_PLUS' | translate}} ›
Thème
Thème
Le groupe travaille depuis un an sur le conflit socio-politique égalitaire. Étant donné que le projet capitaliste est inégalitaire par essence (fragmentation de la société en producteurs d’une part et en propriétaires lucratifs d’autre part, répartition inégalitaire de la richesse entre ces blocs,…), dès qu’il devient hégémonique dans les orientations de politique générale comme cela est le cas aujourd’hui, les inégalités de ressources (monétaires, culturelles,…) au sein des populations en sont exacerbées ; ce qui mine le fondement démocratique de la société. Et pourtant, le présent ne répète pas le passé par l’émergence de grands mouvements sociaux mobilisant le collectif salarial ; le présent n’innove pas non plus par une meilleure intégration des multiples luttes en faveur de l’égalité sous toutes ses formes. Le collectif de travail s’est réuni pour explorer ce paradoxe. Trois pistes sont en exploration, à des degrés divers suivant les terrains de recherche de chacun, en considérant que l’actualité est tant le présent mis en forme par les médias qui classent les évènements en ce qui est remarquable, nuisible ou invisible que les conditions contemporaines de l’exercice du politique ou de la science :
Les pouvoirs politiques bloquent le conflit de société : que ce soit au nom de l’urgence, de la nécessité, du respect des « grands fondamentaux » de l’économie, une vaste entreprise de réforme marque nos sociétés contrastant avec un débat politique quasi atone. Des transformations institutionnelles (de la négociation collective au dialogue social, de l’Etat-nation à l’Etat plurinational européen, du GATT à l’OMC, du déficit budgétaire au boni budgétaire,…) et des stratégies politiques (transformation du contenu des indicateurs socio-économiques, déplacement du conflit de la distribution des richesses à l’identité communautaire ou la réalisation de soi,…) sont mises en œuvre, modifiant en profondeur la perception du contenu et du sens du développement de la société ;
Les médias aident à délégitimer ce type de conflit : en ayant tendance à assimiler tout type de contestation (dont les grèves) à de la violence à condamner, en se transformant en véhicule des nouveaux mots du pouvoir, en classant les évènements en objets à oublier, à commémorer ou à combattre, les médias traditionnels représentent aujourd’hui une force conservatrice considérable ;
Les sciences humaines ont du mal à se dégager du poids des orientations données par le pouvoir et participent ainsi à la difficulté à analyser le conflit de société : par l’opprobre jeté sur une série de concepts opérationnels, par le choix des objets déclarés pertinents pour l’analyse et le financement de la recherche, par l’absorption de « nouveaux concepts » pourtant produits en dehors des lieux du débat scientifique,….
Et pourtant, si l’on pense l’utopie d’une démocratie pleinement réalisée en tant que communauté politique d’égaux, le conflit, par la délibération collective permanente, devrait être au cœur de l’activité humaine.
- ACCUEIL
- L’ABSP
- Groupes de travail
- Règlement organisant l’activité des groupes de travail
- Action publique
- Démocratie
- Elections, partis & opinion publique
- Europe
- Fédéralismes, régionalismes & décentralisations
- Genre & politique
- Mémoire et Politique
- Méthodes de recherche
- Migration, diversité culturelle et politique
- Questions sociales – Conflits sociaux
- REGIMEN
- Sociologie politique internationale
- Théorie politique
- PUBLICATIONS
- PRIX & SOUTIEN
- Événements
- EDT SCIENCE PO
- Contact