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L’ABSP› Conférence plénière : « Etre gouverné et ‘vivre ensemble’ : regards croisés sur la ‘démocratie d’accommodement’ »
Conférence plénière : « Etre gouverné et ‘vivre ensemble’ : regards croisés sur la ‘démocratie d’accommodement’ »
Conférence plénière : « Etre gouverné et ‘vivre ensemble’ : regards croisés sur la ‘démocratie d’accommodement’ »
Président : Alexandre CHOUALA, Vice-Président pour l´Afrique Centrale de l’Association Africaine de Science Politique.
Orateurs :
Daniel BOCHSLER, représentant officiel au Congrès de l’ASSP
Kris DESCHOUWER, président de la Vereniging voor Politieke Wetenschappen
Apollinaire MALU MALU, professeur à l’Université catholique du Graben (RDC)
Carole SIMARD, représentante officielle au Congrès de la SQSP
Pierre VERJANS, ancien président de l’ABSP-CF
La plupart des pays sont composés de plusieurs communautés, qu’elles soient linguistiques, religieuses, culturelles, « ethniques », etc. Longtemps, une série de pays ont été présentés comme des modèles d’accommodement : ils auraient développé des modes d’organisation politique et sociétale permettant, au minimum, de garantir une forme de coexistence pacifique entre ces communautés, malgré la persistance de clivages parfois profonds. _ Des pays comme la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas ou l’Autriche, présentant des variantes du modèle « consociatif », ont ainsi été présentés comme un modèle (cf. les travaux de Lijphart). Dans le contexte canadien (et québécois en particulier), des garanties, protections et droits ont également été accordées non seulement aux deux grandes communautés (anglophones et francophones) mais également à la mosaïque des « nouveaux canadiens » en vertu de la politique d’« accommodements raisonnables ». Des modèles apparentés ont été appliqués ailleurs, dans des situations post-conflictuelles comme au Liban, en Afrique du Sud ou au Burundi, rencontrant souvent de grandes difficultés.
Toutefois ce « modèle » (dans la mesure où cela en est un) n’a-t-il pas vécu ? Face à la montée de ce que certains appellent le « communautarisme », en particulier dans ses formes plus radicales, les systèmes politiques démocratiques ne sont-ils pas désarmés ? Même la meilleure ingénieurie institutionnelle ne doit-elle pas s’incliner si les différentes communautés, dans la population, se refusent à poursuivre un « vivre ensemble » ? En d’autres termes : si le modèle de « démocratie d’accommodement », qui est aussi un modèle de démocratie de pacification, a rencontré ses limites, faut-il y renoncer (dans ce cas : quelles alternatives, outre la violence ?) ou le renouveler ?
Ces questions apparaissent d’une grande actualité à la fois dans les « vieilles » démocraties du Nord et dans les contextes troublés et multi-ethniques, comme dans la région des Grands Lacs. Quelles réponses concrètes les politologues peuvent-ils y apporter, à la fois en termes d’analyse et de préconisations ?
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